Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



mercredi 8 juillet 2015

Dîner de rêve en Champagne


Reims, le cadre enchanteur de l’Hôtel du Marc avec Dominique Demarville, chef de caves Veuve Clicquot et l’équipe de la viticulture (l’iconique Christian Renard à la barbe blanche et son adjoint, le jeune et brillant Romain Le Guillou).
L’Hôtel du Marc est une belle propriété en plein centre de Reims, reprise en main il y a quelques années par Veuve Clicquot et entièrement restaurée. Cette grande maison au milieu de son parc porte encore les stigmates des guerres qu’elle a vu passer, des éclats de schrapnell sur les façades. 

La Grande Dame 2012 dans un verre Jamesse

Tout commence avec une dégustation en bonne et due forme de La Grande Dame et des millésimés 2008 et 2012. D’abord, il faut comprendre que la marque sort assez peu de millésimes et que ces dégustations ont lieu des années avant la mise en marché. Il s’agit là de vins qui portent leurs qualités à hauteur de leur extrême jeunesse. On ne verra le 08 qu’en 2017 et le 12 en 2020. Évidemment, ce sont des champagnes extraordinaires par leur vivacité, leur tranchant et on en regrette presque qu’il faille les attendre autant. 

Veuve-Clicquot Cave Privée rosé 1979

Plus tard, Michel Bettane ira dans la cave de l’Hôtel du Marc choisir quelques vins avec Dominique Demarville. Ils remonteront avec un Veuve rosé 1979 en magnum, deux blancs : le1964 et  le 1982 en magnum, un bouzy tranquille 1929 et un ducru-beaucaillou 2005 destiné à faire un contrepoint, on sent le désir pédagogique de Bettane. Ces vins seront bus à table dans l’étonnante salle à manger noire. Tout a été dit en superlatif sur le rosé 79 (20 sur 20 dans le Guide Bettane+Desseauve à paraître fin août), les 64 et 82 étaient à leur place de grands vins bien conservés. L’émotion est à son comble avec le vieux bouzy en bouteille qui confirme le caractère immortel du millésime. Michel Bettane s’extasie sur la floralité des arômes et moi, je plonge dans le soyeux de ce pinot éternel et tellement voluptueux. De ce vin, les archives de la maison ne savent pas grand-chose et, donc, nous non plus.

Couleur de rêve pour ce bouzy 1929

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